jueves, 27 de marzo de 2014

Comment la violence commence-t-elle chez les jeunes?

La violence peut se développer de façons différentes chez les jeunes. Certains enfants manifestent dans la petite enfance des problèmes de comportement qui dégénèrent peu à peu en formes d’agressivité plus graves avant et pendant l’adolescence. 
Des études ont été réalisées afin de comprendre comment l’agressivité peut se prolonger de l’enfance à l’adolescence, puis de l’adolescence à l’âge adulte et créer un schéma de délinquance qui persiste pendant toute la vie d’une personne. 


Plusieurs études ont montré que l’agressivité pendant l’enfance est un bon prédicteur de la violence à l’adolescence et dans les premières années de l’âge adulte. Autrement dit, les personnes relativement plus agressives à un certain âge ont aussi tendance à être relativement plus agressives par la suite, même si leur niveau de violence absolu peut varier.

Cependant la plupart des jeunes gens violents ont des comportements violents sur des périodes beaucoup plus courtes. Ils sont ce que l’on appelle les «délinquants limités à l’adolescence ».

Les raisons de la violence chez les jeunes varient selon l’âge des participants et selon que d’autres sont présents. D'après des études réalisées sur le sujet, lorsque les auteurs de violence étaient adolescents ou dans la jeune vingtaine, la moitié environ des agressions violentes personnelles étaient motivées par la recherche de l’exaltation, souvent avec des co-auteurs, et la moitié par des objectifs rationnels
ou utilitaires .  

Les agressions sont généralement commises en représailles à la suite d’une autre attaque, par vengeance, en réponse à une provocation ou par colère.
Dans les bagarres individuelles, le garçon est généralement provoqué, se met en colère et frappe pour faire mal à son adversaire ou pour libérer des tensions intérieures.
Dans les bagarres de groupe, les garçons interviennentt souvent pour aider des amis ou parce qu’ils sont attaqués, mais rarement parce qu'ils sont en colère.


L'alcool et les drogues sont un facteur situationnel immédiat important qui peut provoquer des réactions violentes.
L’hyperactivité, l’impulsivité, la mauvaise maîtrise du comportement et des problèmes d’attention figurent parmi les grands facteurs liés à la personnalité et au comportement qui permettent de prévoir la violence chez les jeunes.Toutefois, la nervosité et l’angoisse ont également une incidence négative sur la violence.

Le comportement des parents et le milieu familial jouent un rôle essentiel dans le développement d’un comportement violent chez les jeunes. Le manque d'amour, de discipline et d'une bonne supervision s'associent à la violence future.

L’influence des pairs à l’adolescence est généralement considérée comme positive et importante dans le développement des relations interpersonnelles, mais elle peut également avoir des incidences négatives. 

D’une manière générale, les garçons qui vivent en milieu urbain risquent plus d’avoir un comportement violent que ceux qui vivent en milieu rural.

Les médias sont un mode de propagation important des images violentes et des valeurs et normes relatives à la violence. Depuis quelques années, les enfants et les jeunes sont beaucoup plus exposés aux diverses formes de médias. Les nouveaux médias, comme les jeux vidéo et Internet, multiplient les occasions qu’ont les jeunes d’être exposés à la violence.

Source: whqlibdoc.who.int/publications

Répondez VRAI ou FAUX :
  1. La violence commence dans l'enfance
  2. L'enfant violent devient toujours un adulte violent
  3. L'adolescent violent devient toujours un adulte violent
  4. Les agressions violentes des jeunes se font souvent avec les copains
  5. La colère est une reponse individuelle à une provocation
  6. Il y a des facteurs externes à la personnalité de l'agresseur qui peuvent provoquer une réaction violente
  7. Le rôle des parents n'a rien à voir avec un comportement violent. C'est génétique
  8. Les copains n'ont pas d'influence sur le comportement d'un jeune violent.
  9. Les garçons qui habitent dans un village sont normalement moins violents que les garçons qui habitent dans une ville
  10. La télévision et les jeux vidéo font changer la perception de la violence chez les enfants et les jeunes
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miércoles, 12 de marzo de 2014

Contre la violence à l'école

Voilà un clip commandé au compositeur-interprète belge Théo Mertens dans le cadre d'une campagne contre la violence à l'école.






Paroles


J'aime les châtaignes, mais pas sur le nez
Les coups et les baffes, ce n'est pas le pied ...
Lorsque tu me frappes, t'es pas dans le coup,
C'est plus à la mode, un point et c'est tout.
Tu as pas tes affaires et tu te sers chez moi,
C'est vraiment pas drôle, et ce n'est pas sympa.
Au lieu de régler nos comptes à la récré
Si tu me le demandes, je peux te dépanner.

Refrain :

Alors, la violence, fais-lui un pied de nez,
Ne la laisse pas t'empoisonner.
Alors, la violence, dis-lui de se casser,
Ne la laisse pas s'enraciner.

Les mots, les insultes, tous les noms d'oiseaux,
Qu'il te faut entendre, c'est pas rigolo.
Alors tu as la haine et tu es agressif
Tu mords à ton tour et tu montres tes griffes.
Au fond de toi-même tu ne te reconnais pas
Tu aimes plus l'école à cause de tout ça,
Mais ta vie s'enchaîne, tu ne peux plus revenir
Et tu te demandes quand ça va finir ?

Refrain :

Alors, la violence, fais-lui un pied de nez,
Ne la laisse pas t'empoisonner.
Alors, la violence, dis-lui de se casser,
Ne la laisse pas s'enraciner.

J'aimerais qu'on m'aime pour ce que je suis
Et non pour des fringues, qu'importe leur prix.
Je veux pouvoir vivre en toute sérénité
Et pouvoir grandir sans être harcelé.
Faut-il du courage pour supporter tout ça
Ou le faire subir à plus faible que soi ?
La vie c'est super et s'aimer a du bon,
Alors la violence, c'est hors de question.
Me gustan las castañas, pero no en la nariz
Los golpes y las bofetadas, no son nada guay
Cuando me pegas, no estás a la moda
Ya no está de moda, punto final.
No tienes tus cosas y me quitas las mías
No es divertido, no es gracioso
En lugar de ajustar cuentas en el recreo
Si me lo pides, puedo ayudarte


Estribillo:


Hazle una pedorreta a la violencia
No la dejes envenenarte
Dile que se pire
No la dejes que arraigue


Las palabras, los insultos, todos los nombres de pájaros
Que tienes que oir, no son nada divertidos
A tu vez, estás lleno de odio y eres agresivo
Muerdes y enseñas las garras.
En el fondo, ni tu te reconoces
Ya no te gusta el colegio por culpa de todo eso
Pero tu vida está llena de cadenas, de las que no te puedes librar
Y te preguntas ¿cuándo va a acabar esta situación?


Estribillo


Me gustaría que me quisieran por lo que soy
Y no por la ropa, ¡qué importa lo que cuesta!
Quiero poder vivir con tranquilidad
Y poder crecer sin que me acosen
¿Se necesita valor para soportar todo esto
o hacérselo pagar a otro más débil que tu?
La vida es genial y quererse es bueno
Así que la violencia es inaceptable


Source des paroles en français: philippedester.canalblog.com                 

martes, 11 de marzo de 2014

L’impact des médias sur la violence chez les jeunes

Les enfants et les jeunes sont de gros consommateurs de médias, y compris de divertissements et de publicité . 

Des études réalisées aux Etats-Unis montrent que, souvent, les enfants regardent la télévision dès l'âge de 2 ans et qu’entre 8 et 18 ans, le jeune Américain moyen voit quelque 10 000 actes violents par an à la télévision. Cette situation n'est pas très différente en Europe.


Depuis plus de 40 ans, les chercheurs examinent l’incidence des médias sur les comportements agressifs et violents. Plusieurs méta-analyses d’études portant sur l’impact des médias sur l’agressivité et la violence tendent à conclure à un lien positif entre la violence dans les médias et l’agressivité envers autrui.

Les conclusions des études expérimentales montrent qu’une exposition de courte durée à la violence à la télévision ou dans des films, et particulièrement à des représentations spectaculaires de la violence, produit une intensification à court terme des comportements agressifs. En outre, les effets semblent plus marqués chez les enfants et les jeunes qui ont des tendances agressives et chez ceux qui ont été excités ou provoqués.

Lisez le texte et répondez aux questions:
  1. Un jeune Américain , combien d'actes violents voit-il par semaine à la télé?
  2. Comment a-t-on démontré l'influence des médias sur l'agressivité des jeunes?
  3. Est-ce que la violence des médias provoque de la violence contre soi-même?
  4. Que veut dire "à court terme"?
  5. Êtes-vous d'accord avec les affirmations du texte?
  6. D'après vous, devrait-on prendre des mesures contre la violence dans les dessins animes?. Justifiez votre réponse.


domingo, 9 de marzo de 2014

Quand l'école devient...l'enfer!

La violence se manifeste de façon fréquente dans le cadre scolaire non seulement en France mais également dans le reste de l’Europe. La politique de prévention de la violence doit autant se concentrer sur les écoles primaires que sur les collèges et les lycées.
La violence à l'école est un phénomène de plus en plus répandu grâce à internet. Les violents ne se contentent plus de commettre des délits mais ils s'en montrent fiers en les enregistrant sur leurs portables puis en les exposant sur les réseaux sociaux.

Ces actes se produisent  dans la cours de récréation, dans les salles de classes, et  en dehors des établissements.

Bien que le personnel des établissements scolaires intervienne, en Espagne, dès qu'il a connaissance d'un de ces faits, ce qui m'étonne comme enseignante c'est l'attitude des "spectateurs" qui interviennent de moins en moins pour aider les victimes, leurs pairs.

En France, de multiples mesures ont été prises dans le but de réduire la violence scolaire.

La première mesure a été d'augmenter le nombre d’élèves des classes-relais. Ces classes de collège ont été conçues en 1998 afin d’accueillir - pendant quelques mois - les élèves les plus violents pour ensuite les réintégrer à un parcours classique.

Par ailleurs le dispositif école ouverte propose des activités sportives ou culturelles hors des horaires de cours (mercredi après midi, samedi, pendant les vacances) au collège et lycée.

La présence de surveillants: le Forum des associations de résistance pour l'école affirme que le ratio de personnel de surveillance dans les collèges et lycées est passé de 1 surveillant pour 125 élèves en 1962 à 1 surveillant pour 300 élèves aujourd'hui. Les surveillants sont souvent recrutés parmi des jeunes gens trop proches, généalogiquement et sociologiquement, de ceux qu'ils encadrent, pour en être respectés.

Source: frances.profes.net


Quelles sont les mesures qui ont été prises pour réduire la violence scolaire dans votre pays?